Des centaines d’artistes ont tenté leur chance, et seize d’entre eux ont été retenus pour participer aux éliminatoires des Maisons de Jeunesses (Entree), où ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Notre jury professionnel, composé d uit Elise Plateau (V2), Martha Da'Ro en Willem Vandesande (Busker Agency), a eu la tâche difficile de choisir les six finalistes. Leur choix s’est porté Bajeer, Bianca Steck, Dushime, epona, Oriana Ikomo et Sarah Espour. Jazz, soul, hip-hop, funk… sont donc bien représentés. Le seul point commun de ces artistes est qu’ils ont choisi Bruxelles pour officier et qu’ils jouent tous dans la même cour des grands. Une finale très ouverte en perspective !

Le quatuor bruxellois Bajeer se décrit comme un groupe de "rock féérique" qui s'épanouit progressivement dans notre capitale. Engel, Jacob, Jorick et Sammy veulent créer de la musique avec un son unique qui se traduit par une "plateforme psychédélique de paysages sonores, de riffs plus solides et d'histoires surprenantes avec une ambiance féérique". À la fin de l'année dernière, Bajeer a sorti son premier single, D05, qui était en même temps un premier aperçu d'un EP qui verra le jour cette année.

Bianca Steck est une jeune musicienne, chanteuse, auteure-compositrice et architecte née à Barcelone, d'origine britannique et allemande, actuellement basée à Bruxelles. La formation musicale formelle de Bianca Steck était principalement classique, mais à l'âge de quinze ans, elle a commencé à écrire ses propres morceaux tout en explorant différentes harmonies et sonorités qui correspondaient à son attitude intérieure envers la musique, avec un ton intime fusionnant naturellement avec sa voix. Les paroles sont significatives et jouent un rôle important dans son travail car elles racontent des histoires et, en général, lient ses chansons à une tradition de musique folk et pop.

Dushime, également connue sous le nom d'Andie Dushime, origine de Kigali, est multi-talentueux (actrice, musicienne, chanteuse, conteuse et performeuse) et une nouvelle venue sur la scène artistique belge. Depuis plusieurs années, l'artiste belgo-rwandaise évolue dans le monde culturel flamand. Grâce à son approche multidisciplinaire sur le plan musical et à son style de performance authentique, puissant et vulnérable sur le plan théâtral, elle apporte une individualité rare. En 2020, elle a approfondi et développé son cadre musical est ainsi commença sa quête musicale de textures et des formes infinies pour sa voix (par le biais de pédales de boucles, de stations de boucles, d'échantillonnage de la voix). C'est la genèse de son univers musical. Un univers caractérisé par un paysage sonore "ancestral", stratifié et constructif, qui confronte l'auditeur à son intériorité.

epona est une nouvelle figure de la scène indie-rock belge. Elle chante sur des sujets sociaux importants pour elle, ses sœurs et ses amis, tels que les femmes victimes de la violence masculine. Influencée par The Strokes, Mazzy Star, Cigarettes after sex et Alvvays, Epona compose son premier EP "Help I'm Fine !" en collaboration avec le musicien et producteur Dimitri Eggermont, et l'enregistre avec Charles De Schutter (Superbus, -M-, ...) et Valeria Di Forti avant de confier le mastering des 4 titres de l'EP à Remy Lebbos (Pierre de Maere, Blanche, Nicolas Michaux, ...).

La musicienne bruxelloise Oriana Ikomo enveloppe ses lignes vocales néo-soul et R&B d'un manteau d'harmonies jazz et de rythmes électroniques à la texture douce et réconfortante. Le résultat est un son unique qui accompagne sa voix chaleureuse. Oriana Ikomo est le pseudonyme de la musicienne/performeuse Oriana Mangala Ikomo Wanga, qui a vu le jour pendant ses études musicales au conservatoire de Gand. Elle fait partie des 9 finalistes de De nieuwe lichting 2023 et a collaboré à la bande sonore de la série "Roomies" de la VRT. Entre-temps, elle n'est plus une inconnue dans le paysage musical belge. Ses singles "YOU" et "Beautiful sister" sont une introduction à glacer le sang à ses qualités vocales délicates et à son atmosphère rêveuse, tant au niveau du son que de l'image, à propos de l'amour et de l'acceptation de soi, entre autres.

Sarah Espour a commencé sa première exploration musicale dans sa chambre, à Bruxelles, devant son poster de Mulholland Drive. Avec l'aide de son ordinateur, de sa chaîne HI-FI en bakélite et des inspirations que lui donnent ses artistes préférés comme Chromatics, Laurie Anderson, Björk... Influencée par la performance et les scènes expérimentales, elle propose une pop alternative aux sonorités inquiétantes et au lyrisme brutal. Les histoires passent par la chanson, les images et les mots, sur fond de synthétiseurs. La pop électronique subversive et réfléchie de Sarah Espour aborde avec sensibilité les thèmes de la violence, de la transgression et de la sexualité. Sa musique est atmosphérique, cinématique et caractérisée par des paroles sombres.

Partners Sound Track: vi.be, Entee, volta & pilar