âA superb album from a woman who has nothing left to prove.â (Oor)
Impossible de ne pas se confondre en superlatifs en Ă©voquant Weather Alive, dernier album de la compositrice britannique Beth Orton. Il faut dire quâelle avait placĂ© la barre artistique Ă une hauteur incommensurable. Orton nourrissait en effet une vision trĂšs audacieuse de son futur opus : âĂ quoi ressemblerait âNebraskaâ avec de la batterie ? Ou, si Solange chantait Ă la place de Bruce Springsteen ? Que se passerait-il si des chefs-dâĆuvre de lâambient, comme âSpirit of Edenâ de Talk Talk ou âBrilliant Treesâ de David Sylvian, venaient Ă sâaligner avec Alice Coltrane ?â
MalgrĂ© la sobriĂ©tĂ© Ă©poustouflante de lâopus, on prend une sacrĂ©e claque Ă©motionnelle. Des tĂ©nors Ă la Tom Skinner (The Smile/Sons Of Kemet) et Alabaster dePlume rehaussent le tout dâune note de jazz. Autant dire que les chroniqueurs se sont rĂ©pandus en Ă©loges :
âThe best work of her career. Best New Music. 8.7.â (Pitchfork)
âHer most personal statement.â (Uncut)
Fans de Beth Orton, attention ! La compositrice se produira Ă©galement Ă lâAB le DIMANCHE 28 MAI dans le cadre de lâhommage Ă Harry Smith et son Anthology of American Folk Music. DĂšs 1999, Beth Orton avait dĂ©clarĂ© son amour pour cette bible de la musique folk, en interprĂ©tant âFrankieâ du bluesman lĂ©gendaire Mississippi John Hurt lors du âHarry Smith Projectâ au Royal Festival Hall.
Concert Pictures © Saan Van Elsen