19h00 SOUNDTRACK BY… AYCO DUYSTER & EPPO JANSSEN

19h00 PRE-LISTENING SESSION: SONIC YOUTH ‘The Eternal’

19h00 WOODS
Vous aimez Animal Collective, Akron/Family ou Devendra Banhart ? Alors, Woods est fait pour vous. Originaire de Brooklyn, Woods donne dans le pop folk lo-fi épuré, mais édulcore le tout avec une bonne dose de distorsions. La voix de falsetto du chanteur Jeremy Earl constitue l'atout principal du groupe. Leur dernier album ‘Family Creeps’ est sorti sur le label Time-Lag Records (cf. MV & EE With The Bummer Road, Fursaxa, Six Organs Of Admittance,…) et est un vrai petit bijou de new weird folk. Le leader Jeremy Earl gère également le célèbre label cassette Fuck It Tapes qui compte plus de 60 références à son catalogue. Avec Jarvis Taverniere, autre membre du groupe, il fait partie du combo indie rock Meneguar. Taverniere siège aussi au sein de The Vanishing Voice aux côtés du troisième membre de Woods, G. Lucas Crane, lequel a joué à Domino l'an dernier sous le nom de Nonhorse, lors de la soirée consacrée à la sous-culture cassette.

20h00 GRAMPALL JOOKABOX
Grampall Jookabox est le pseudo de David ‘Moose’ Adamson, un one-man-band originaire d'Indianapolis qui est particulièrement difficile à cerner. Son dernier album ‘Ropechain’ est sorti sur le label Asthmatic Kitty de Sufjan Stevens. Adamson y mélange, sans transition, folk, hip-hop, indie pop et électronica voire même du blues, du punk, de la deep house et de la country. Ses chansons pop très personnelles n’en sont pas moins incroyablement catchy et souvent emmenées par des beats trépidants et des samples vocaux. Les critiques se sont montrées carrément dithyrambiques à son égard : ‘From paranormal themes to the genius/madness precipice, this one-man experimental collection bewitches and beguiles on repeated listen.’ (Mojo) Ou pour reprendre Kindamuzik : ‘ Ropechain est un fourre-tout savamment agencé, englobant une volée de styles, comme Animal Collective, Beck et TV on The Radio savent si bien le faire.’ Nous trépignons d'impatience !

21h00 THE NOTWIST
The Notwist appartient, sans conteste, au gratin de la scène musicale allemande. Leur première apparition sur les planches de l’AB remonte à six ans. C’était à l’époque de la sortie du désormais classique ‘Neon Golden’. Si la suite incarnée par ‘The Devil, You + Me’ s’est longtemps fait attendre, c'est parce que les membres de Notwist sont d'incorrigibles touche-à-tout. Leurs projets parallèles, dont Console, Lali Puna et 13 & God, les ont, il est vrai, énormément accaparés.
Avec ‘The Devil, You + Me’, ceux qui pensaient que The Notwist aurait entre-temps perdu de sa superbe vont en prendre pour leur grade. De Morgen, qui a octroyé quatre étoiles à l'album, a d’ailleurs carrément écrit : « Après un album majeur comme ‘Neon Golden’ beaucoup se demandaient, inquiets, si The Notwist parviendrait jamais à égaler cette première oeuvre. Nous pouvons les rassurer : après un intervalle de six ans, le groupe originaire de Weilheim a accouché d’ un nouveau chef-d’œuvre. » Nous avons également eu l'occasion de revoir le groupe, l’année dernière, dans le cadre du festival Primavera à Barcelone et nous pouvons vous assurer que sur scène, le groupe tient toujours autant la route et qu’il se montre toujours aussi éblouissant. En bref, après trois concerts à l'AB, nous ne pouvions que les inviter à revenir !