Attention : découverte ! Fin de l'année dernière, elle avait encore joué dans un ABClub bondé. Plein d'enthousiasme, De Morgen écrivait alors : « I Blame Coco assure pour ses premiers pas à l'AB-Club ***... de l'électro pop éclatante... les chansons ne manquent pas d'atours, elles comprennent toutes des refrains qui vous restent en mémoire dès la première écoute et elles tiennent également parfaitement la route sur scène. Elle a regardé le public droit dans les yeux et dégageait nettement plus d'assurance que la plupart des filles de son âge....Pour ce qui est des talents d'écriture ... elle dispose de suffisamment d'atouts pour aller loin. Son premier CD et ce court passage à l' Ancienne Belgique en sont les meilleurs témoins. Coco ne sera bientôt plus synonyme de Chanel. »
Et nous ajouterons à cela ce que nous disions déjà à l'époque :
'Self Machine', c'est le titre de l'irrésistible single de cette toute jeune et talentueuse chanteuse britannique. I Blame Coco est le nom qu’elle a choisi de donner à son projet. Quant à la demoiselle, elle s'appelle, en réalité, Eliot Paulina Sumner, dite « Coco ». Elle a tout juste vingt ans et n'est autre que la fille de Sting. Sa musique n’a pourtant rien à voir avec celle de son illustre paternel : elle sonne plus jeune, plus folle, plus « monolithic, ethereal & robust ». Car pour ses débuts chez Universal avec l'album 'The Constant', Coco a essentiellement travaillé avec la Suédoise Robyn qui nous vaut ce son énergique avec une touche rétro juste comme il faut.
Bien qu’elle fréquente Ian Brown, Pete Dougherty, Alex Turner et soit fan des Killers, Coco s'est aussi, de toute évidence, entichée d'icônes eighties comme Duran Duran et Psychedelic Furs. Sa méthode pour composer des tubes en puissance est pour le moins singulière. Elle planche apparemment, depuis ses 15 ans, sur les titres de ' The Constant' mais ne s'est détournée, que récemment, du reggae et des accents ska (l'influence de son père ?). L'intervention de Robyn n'y est, bien entendu, pas étrangère (on notera qu'il est d'ailleurs conseillé d'écrire I Blame Coco avec un « ° » sur le « a » de blame).
Tout va donc très vite pour la belle Coco. Fin novembre, elle était encore au Club ! Et fin mars, ce sera à l'ABBox !
La première partie sera assurée par la très recommandable Washington. De son vrai nom Megan Washington, cette Australienne excelle aussi bien en solo qu'aux côtés de Ben Lee, qu'elle a accompagné par le passé, et se révèle tout aussi brillante avec un ensemble à cordes, comme dans le cadre du YouTube Play organisé au musée Guggenheim ! Après quelques EP, dont l'exquis 'How To Tame Lions', elle a enfin sorti, en 2010, son premier véritable album intitulé 'I Believe You Liar' (toujours chez Universal) et au printemps, elle aura l'occasion de tourner avec I Blame Coco !