Dans le cadre de
BRDCST 2017âș2023
Forest Swords présente son nouvel album et endosse le rÎle de curateur à BRDCST
BRDCST est un extraordinaire festival printanier indoor organisĂ© par lâAB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontiĂšres. Le nom fait rĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©lectro-pop rĂ©tro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix derniĂšres annĂ©es, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scĂšne des artistes qui portent haut le flambeau de lâinnovation musicale. Notre instinct musical fait le reste.
Â
BRDCST est fier dâaccueillir lâun de ses coups de cĆur de la scĂšne Ă©lectro : FOREST SWORDS. Ils ont aussitĂŽt acceptĂ© dâendosser le rĂŽle de curateur le temps dâune soirĂ©e, et leur wishlist Ă©tait tellement allĂ©chante que nous avons dĂ©cidĂ© de leur confier toutes les salles. La soirĂ©e a Ă©tĂ© baptisĂ©e A BRDCST CURATED NIGHT BY FOREST SWORDS et, en accord avec le fondateur du groupe Matthew Barnes, nous avons rĂ©solument choisi de jouer la carte des dĂ©couvertes.
Â
FOREST SWORDS (uk)
En 2010, Matthew Barnes â le cerveau de Forest Swords â lança avec fracas son premier disque « Dagger Paths », un opus qui, sur fond de fragments rythmiques, distille un dub sombre ainsi quâune R&B et un folk tĂ©nĂ©breux. Le successeur « Engravings » (portĂ© par le single dĂ©sormais classique « Thorâs Stone ») Ă©tait dâun niveau tellement Ă©tourdissant, quâil a suscitĂ© des attentes hyperboliques pour le nouvel album. Nous avons assistĂ© Ă sa premiĂšre europĂ©enne au festival polonais Unsound et en sommes revenus subjuguĂ©s.
Â
« SHRINE » [A SOLO DANCE PIECE] (uk)
Forest Swords prĂ©sentera aussi la premiĂšre belge de « Shrine » [A Solo Dance Piece], un spectacle de danse dont Barnes a composĂ© la musique proprement viscĂ©rale. Il dĂ©crit lui-mĂȘme son effort comme « a claustrophobic sound world of texture and physical rhythm ».
Â
NIDIA MINAJ (port.)
Non, il nây a pas de faute de frappe. Oui, elle sâappelle bien Nidia Minaj. Cette productrice portugaise, qui nous vient de la superbe Ă©curie PrĂncipe (le label de DJ Nigga Fox et DJ Marfox, notamment), fait un tabac Ă lâinternational avec son mix de ghetto funk brut aux influences afro-brĂ©siliennes, saupoudrĂ© de bribes de kuduro, batida, trippy techno, afro-house et grime. Bref : un son percutant, branchĂ© et hyperkinĂ©tique !
OLIVER COATES (uk)
LâannĂ©e 2016 aura Ă©tĂ© un grand cru pour Oliver Coates. Ce violoncelliste britannique a inscrit Ă son palmarĂšs les arrangements de cordes du dernier opus de Radiohead « A Moon Shaped Pool », tout en crĂ©ant au passage son propre chef-dâĆuvre « Upstepping ». Ajoutez-y les collaborations avec Mica Levi et Jonny Greenwood, et vous ĂȘtes sĂ»r de succomber lors de son passage Ă BRDCST.
Â
ROGER ROBINSON & DISRUPT
En exclusivitĂ© pour BRDCST, lâauteur/orateur/musicien trinidadien iconique Roger Robinson â Ă©galement membre de King Midas Sound â unira ses forces avec le bricoleur de son Disrupt. Ensemble, ils nous embarqueront vers lâĂąge dâor de la dub poetry, au rythme de quelques samples old school, de delays et de synthĂ©s faits maison. De quoi rĂ©galer les fans de Linton Kwesi Johnson !
Â
SHOPPING (uk)
3 360 000 000 : voilĂ le nombre de rĂ©sultats donnĂ©s par Google quand on lance une recherche sur le groupe punk londonien Shopping. Ils dĂ©tonnent un peu sur lâaffiche, mais avec un tel son, il Ă©tait logique que Fat Cat leur propose un contrat sans balancer.
Â
FELICIA ATKINSON (fr)
Felicia Atkinson est une artiste visuelle, Ă©crivaine et musicienne française, Ă©galement connue sous le nom Je Suis Le Petit Chevalier. Cette artisane du son pur-sang bĂątit son Ćuvre sur des soundscapes atmosphĂ©riques et une noise Ă©lectronique.
Â
DAN HAYHURST (uk)
Dan Hayhurst â la moitiĂ© du duo audiovisuel excentrique Sculpture â explore ses propres limites musicales sur son premier opus en solo « Critter Party ». Attendez-vous Ă des sonoritĂ©s Ă©tranges Ă base de blips survoltĂ©s et ponctuĂ©es de quelques notes de jeux vidĂ©o. Autrement dit : une musique bizarre⊠mais phĂ©nomĂ©nale.
CAKES DA KILLA (Ătats-Unis)
Le rappeur amĂ©ricain Rashard Bradshaw â alias Cakes Da Killa â sâest imposĂ© en 2016 grĂące à « Hedonism », premier album de haut vol avec lequel il sâinscrit dans le sillage de Zebra Katz ou encore Mykki Blanco (cf. leur collaboration sur la mixtape « Gay Dog Food » de ce dernier). Tous ces artistes ont brisĂ© â Ă lâinstar de Frank Ocean â le silence et les prĂ©jugĂ©s sur lâhomosexualitĂ© dans le hip-hop. Au mĂȘme titre que son collectif Qween Beat (voir aussi LSDXOXO, quest?onmarc...), Cakes Da Killa sâest positionnĂ© en figure de proue de toute la scĂšne hip-hop LGBT/queer rap. « Letâs focus on the overall narrative of my work as opposed to a bar where I talk about giving a blow job », a-t-il un jour dĂ©clarĂ© Ă Pitchfork. Jetez vite un coup dâoreille Ă ses titres « New Phone (Who Dis) » et « Talkin Greezy », vĂ©ritables bouffĂ©es dâĂ©nergie dansante !