Dans le cadre de
HIP-HOP 50
La harpiste Brandee Younger rend hommage Ă Dorothy Ashby
BRANDEE YOUNGER TRIO
On assiste dans le jazz Ă un formidable essor de la harpe. La harpiste ukrainienne Alina Bzhezhinska et son HipHarpCollective, par exemple, font vibrer plus dâun cĆur (et bientĂŽt le vĂŽtre Ă lâAB !). Brandee Younger fait Ă©galement partie de ces artistes qui rĂ©inventent leur instrument.
Brandee Younger nâen est pas Ă son coup dâessai. Elle a dĂ©jĂ collaborĂ© avec John Legend, The Roots, Lauryn Hill, Common, Pharoah Sanders, Ravi Coltrane, Ron Carter et Charlie Haden. Son titre âHortenseâ figure mĂȘme dans Homecoming, le documentaire Netflix signĂ© BeyoncĂ©. Et elle est entrĂ©e dans lâhistoire en devenant la premiĂšre femme noire Ă ĂȘtre nommĂ©e aux Grammy Awards dans la catĂ©gorie âBest Instrumental Compositionâ.
Avec son dernier album Brand New Life (sur le lĂ©gendaire label Impulse!), Brandee Younger rend hommage Ă son grand modĂšle : la harpiste Dorothy Ashby, quâelle dĂ©couvrit dâabord sur âSongs In The Key Of Lifeâ de Stevie Wonder, puis sous forme samplĂ©e sur âMecca and The Soul Brotherâ de Pete Rock & CL Smooth.
Son passage au Brosella Festival 2022 reste gravé dans nos mémoires. Une véritable révélation sur scÚne. à ne pas manquer.
AJA MONET
La poĂ©tesse Aja Monet semble directement issue du Black Arts Movement afro-amĂ©ricain (Sonia Sanchez, Nikki Giovanni et Amiri Baraka, entre autres) des annĂ©es 1960 et 1970. Ce mouvement a exercĂ© une influence majeure sur les artistes du spoken word des annĂ©es 1970, axĂ©s sur la musique. Pensez Ă Gil Scott-Heron, The Last Poets et The Watts Prophets, des jazzmen qui, Ă leur tour, ont Ă©tĂ© une grande source d'inspiration pour le hip-hop. Sur son album "When the poems do what they do", Aja Monet mĂȘle donc jazz et poĂ©sie avec une touche urgente de hip-hop.
Le New York Times l'a dĂ©crite comme "une poĂ©tesse musicale de l'amour". Jazzwise a Ă©crit : "Une nouvelle voix vitale, donc, et un inĂ©vitable 'Best Of' de 2023". Et NPR : "Magnifiquement mĂ©ditatif et puissamment groovy". Impossible de ne pas ĂȘtre impressionnĂ© par ses capacitĂ©s.
LONNIE HOLLEY W/ MOURNING [A] BLKSTAR
Depuis la fin des annĂ©es 70, Lonnie Holley se consacre Ă lâimprovisation artistique et musicale. Son Ćuvre, nĂ©e de la lutte, de la privation, de la nĂ©cessitĂ© et dâune furieuse curiositĂ©, sâincarne dans des dessins, des peintures, des sculptures, de la photographie, de la performance, de la vidĂ©o et de la musique. Tout est improvisĂ© sur place, se transforme et Ă©volue Ă chaque Ă©vĂ©nement, chaque concert, chaque enregistrement.
Oh Me Oh My, sixiĂšme album de lâartiste, comprend des collaborations avec Bon Iver, Michael Stipe (REM), Moor Mother, Sharon Van Etten et Rokia KonĂ©. MĂȘlant lâĂ©lĂ©gance et la rage, lâopus conte des histoires Ă la fois mondiales et personnelles, et se veut un hommage Ă la persĂ©vĂ©rance, Ă lâespoir inĂ©branlable et Ă la comprĂ©hension humaine. âThe deeper we go, the more chances there are, for us to understand the oh-meâs and understand the oh-myâs.â
CÎté presse
'No harpist thus far has been more capable of combining all of the modern harp traditions â from Salzedo, through Dorothy Ashby, through Alice Coltrane â with such strength, grace and commitment.' (Ravi Coltrane in The New York Times)'Younger has almost single-handedly made a persuasive argument for the harpâs role in contemporary jazzâŠ' (The New York Times)