Pour la seconde année consécutive, Liveurope a présenté les résultats de sa programmation lors du festival Reeperbahn à Hambourg. Davantage de nouveaux artistes, davantage de diversité et davantage de salles de concert : la plateforme ne cesse de grandir.    

Liveurope est la première initiative en son genre. Créée en 2014 avec le soutien de l’UE, elle rassemble plusieurs des meilleures salles de concert d’Europe dans le but de favoriser la circulation des nouveaux talents. 

« Le principe de Liveurope est très simple », explique Dirk de Clippeleir, directeur général de l’Ancienne Belgique (Bruxelles), la salle chef de file du réseau. « Nos membres sont encouragés à programmer des groupes européens émergents au travers d’un mécanisme de financement incitatif. Plus ils programment d’artistes, plus ils sont financés. »

Deux ans après le lancement de l’initiative, les résultats sont indéniablement positifs : 837 groupes issus de 36 pays (de l’UE et des pays voisins) se sont produits dans les 13 salles de concert qui composent actuellement la plateforme.

« Quand on regarde la programmation des salles membres avant la mise en place de ce système de bonus, on s’aperçoit clairement que Liveurope a un réel impact », affirme Fabien Miclet, coordinateur de Liveurope. « En moyenne, nos membres programmaient environ 20 jeunes artistes européens par an, contre près de 35 aujourd’hui. En à peine deux ans d’existence du système Liveurope, on enregistre une augmentation de 50 % des concerts de jeunes talents européens. »

Les résultats de la première année, présentés en octobre 2015, étaient déjà plus qu’encourageants, avec 380 jeunes artistes européens programmés sur l’ensemble de la plateforme (soit 35 % de plus qu’avant la création de Liveurope). Avec 457 concerts, la deuxième année marque une nouvelle progression de 20 % sans augmentation de l’enveloppe de financement.  

« Ces chiffres nous apprennent deux choses », ajoute Dirk De Clippeleir. « Premièrement, on voit qu’en rétribuant les salles de concert proportionnellement à leurs efforts, on leur donne réellement les moyens de faire découvrir de nouveaux groupes à leur public. Et deuxièmement, non seulement nos membres programment plus d’artistes européens, mais ils sortent aussi de leur zone de confort. Ils ne se contentent pas de choisir des groupes de pays proches. »

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