Une indie folk douce-amère et impressionniste du frontman de The Walkmen
Walter Martin est surtout connu comme membre fondateur du groupe indie rock new-yorkais The Walkmen. Mais ces dix dernières années, il s’est taillé une place bien à lui en dehors de l’industrie musicale traditionnelle, par ses compositions primées pour le cinéma et la télévision, ainsi que par une série d’albums en solo publiés à des fins explicitement non commerciales – certains sérieux, d’autres humoristiques, certains pour les enfants et d’autres pour la crise de la quarantaine – qui ont tous été reçus très favorablement par la presse, du NY Times Magazine à NPR et au-delà.
Son nouvel album The Bear, composé durant le sombre et glacial hiver de 2021-22, offre un florilège de chansons étonnamment chaleureuses, accueillantes, illustrant la force des liens humains. Les morceaux sublimes, aux arrangements spatiaux, sont travaillés en fingerpicking sur une Gretsch ’55 et accompagnés de thèmes romantiques au piano, créés par le compositeur Emile Mosseri, nommé aux Oscars en 2021.
Comme beaucoup d’albums du répertoire de Martin, The Bear est animé par une passion contagieuse pour la langue. Mais cette fois, les paroles laissent plus de place à l’imagination et abandonnent les trames narratives explicites au profit de flux de conscience plus abstraits.
Un puissant concentré musical pour les fans de Wilco/Jeff Tweedy, Ryan Adams, Bright Eyes, etc.