De sublimes harmonies vocales portées par une pop corrosive
Beach House, Fleet Foxes, Explosions In The Sky, Jonathan Wilson, Midlake, Dirthy Three, The Walkmen, Veronica Falls… L'AB est très attachée au label londonien Bella Union. Le 4 février, Veronica Falls donnera suite à son fructueux premier essai chez Bella Union (dont le Humo disait : « Une pop indé brillamment incisive » 3*1/2). On a donc sauté sur l'occasion pour accueillir à nouveau l'intrigante Roxanne Clifford et ses suivants.
Leurs sublimes harmonies vocales portées par une pop corrosive avaient déjà provoqué des réactions orgasmiques, dans un AB Club bondé, début 2012. Avec son nouvel opus ‘Waiting For Something to Happen’, Veronica Falls vise à nouveau le bas-ventre et le coeur. “I wanna get sick, I wanna catch everything you’ve ever caught” chante Clifford sur le nouveau single ‘Buried Alive’. Un morceau goth romantique jusqu'au bout des ongles qui démontre la nouvelle maturité du groupe en matière d'écriture musicale et textuelle.
"Exquisite...the foursome make accelerating into adulthood sound like the ultimate adventure.” Les premières réactions au second album - à l'instar des commentaires du Q-Magazine - sont flatteuses et l'onirique premier single ‘Teenage’ ne fait qu'aiguiser notre envie de découvrir le reste. Voilà qui est très prometteur !
Derrière le projet solo Dirty Beaches, se cache le mystérieux Canadien d'origine thaïe Alex Zhang Hungtai, qui associe des collages sonores hypnotiques, bourrés de surf et de psychédélica saturés à un rockabilly lo-fi à la Elvis Presley. Sur son premier album ‘Badlands’ paru en 11, il puise à fond dans les fifties et compose un disque sombre, fait de copier-coller et parsemé de bruits de fond…Une bande-son teintée de mélancolie, idéale pour son existence nomade. Avant cela, Hungtai avait déjà sorti une poignée d'EP sur des labels cassettes.
Après un split single avec Xiu Xiu paru chez Bella Union (Veronica Falls) à l'occasion du Record Store Day, Hungtai a sorti un live, ‘The Spirit Of Crazy Horse’, enregistré à Bergen en Norvège. « Avec ce disque, Dirty Beaches sort à nouveau sa carte de membre du club des artistes nés, bien qu'il faille absolument faire l'expérience de l’ étrange aspect théâtral en live. » pouvait-on lire dans la chronique de Cutting Edge. Et cet artiste né viendra présenter son nouvel album à paraître, ‘Drifters/Love Is The Devil’, à l'AB en mai.
« Nous sommes restés bouche bée devant le spectacle qui se jouait devant nos yeux. De l'Art avec un grand A. » (Cutting Edge, chronique du concert de Dirty Beaches au Trix, en novembre 2011)
« La sombre et excitante electro doo wop de Dirty Beaches a transformé la petite salle pleine à craquer en sauna, un voyage baigné d'obscurité » (Enola, chronique du concert de Dirty Beaches aux Ateliers Claus, en septembre 2012).