Cette Now_Series nous entraîne dans les Caraïbes, berceau du ska et du reggae. Un merveilleux voyage qui nous emmène de Bruxelles en Campine en passant par Los Angeles et la Jamaïque.

Si The Skatalites a subi quelques remaniements de personnel depuis ses débuts en 1964, le groupe reste sans conteste - dixit Billboard - 'Jamaica's supreme instrumental band'. Un pilier inébranlable qui aura su résister à plus d'un revival ska, parmi lesquels l'avènement de Madness et de The Specials, suivi par le skacore de The Mighty Mighty Bosstones voire même l'énorme flirt de No Doubt avec le ska. Sans THE SKATALITES, il n'y aurait jamais eu de ska, et sans le ska, on n'aurait jamais connu le reggae.
Officiellement fondé en 1964, THE SKATALITES a créé, avec le ska, la bande-son d'une Jamaïque fraîchement indépendante. Le groupe disparaissait à peine un an plus tard avant de revenir sur le devant de la scène en 1983 et d'enregistrer de nouveaux albums, soutenu par une horde de fans. En tant que musiciens de session, ils ont énormément enregistré pour Studio One, un label qui est au reggae ce que MOTOWN est à la soul, STAX au funk ou BLUE NOTE au jazz.

The Aggrolites, the masters of dirty reggae! En novembre dernier, ils avaient décroché la palme de la plus grosse teuf à l'ABClub avec un concert de deux (!) heures en aftershow de Gogol Bordello. A conseiller à tous ceux qui aiment le ska/reggae dopé au funk et à la soul. Un mélange marqué par l'énergie punk propre à leur label HellCat/Epitaph. Biberonné au son de James Brown, The Meters et Wilson Pickett, ce quintette s'est formé à Los Angeles en 2002. Il doit essentiellement sa popularité au fait d'avoir énormément tourné aux côtés des grandes légendes du genre comme ses idoles jamaïcaines Prince Buster et The Skatalites, les vétérans ska de Madness et de Hepcat ou encore les punks de Dropkick Murphys.

The Moon Invaders réunit huit jeunes Bruxellois autour d'une même passion pour la musique jamaïcaine des années 60 et 70. Le ska, le rocksteady et le reggae traditionnel se voient ici teintés de dub, de soul et de rhythm & blues. Comme chez The Slackers ou les Belges de The Internationals, leur son vintage porte la griffe caractéristique du Studio One. Ils ont même réussi à enrôler Vic Ruggiero, le frontman des Slackers, pour la production de leur dernier album en date 'Moovin' & Groovin'.

Campina Reggae? 'Vet en verstaanbare Nederlandstalige reggae' lit-on en grosses lettres sur leur page MySpace. 'Vet en Verstaanbaar', c'est d'ailleurs le titre du premier album de cette jeune formation emmenée par Steven Van Gool. Ce dernier n'est autre que le bassiste malingre qui a gagné ses galons avec Wawadadakwa et El Tattoo Del Tigre. A la base de morceaux festifs comme 'Ni Verzwakke (ge moet blijve goan!)' et 'Ouagadougou', on retrouve donc des basses profondes et cinglantes. De l'exotisme campinois qui vous fait traverser les frontières. Torride et bloody brilliant!

18:30 portes
19:00 Aggrolites (Salle)
20:15 Campina Reggae (Club)
21:00 The Skatalites (Salle)
22:30 The Moon Invaders (Club)