Rencontre entre les sixties et un psychédélisme moderne pétillant
BRDCST est un extraordinaire festival printanier indoor organisĂ© par lâAB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontiĂšres. Le nom fait rĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©lectro-pop rĂ©tro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix derniĂšres annĂ©es, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scĂšne des artistes qui portent haut le flambeau de lâinnovation musicale. Notre instinct musical fait le reste.
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THE LEMON TWIGS (us)
The Lemon Twigs, alias les frĂšres ados new-yorkais Michael et Brian DâAddario, ramĂšnent les sixties sur le devant de la scĂšne ! Avec leur excellent dĂ©but « Do Hollywood » (via 4AD), enregistrĂ© par Jonathan Rado (Foxygen), les frangins renouent avec la pop psychĂ© des Beatles, le formidable surf rock des Beach Boys, voire le piano exquis dâElton John.
Ăa sent le placard de mĂ©mĂ©, dites-vous ? Che nenni ! Pour preuve, les nombreuses chroniques qualifiant de « rafraĂźchissante » et « authentique » cette pop opĂ©ratique hyperactive â solos de xylophone et exploits carnavalesques en prime. Les deux multi-instrumentistes jouissent dâailleurs dâune rĂ©putation live irrĂ©prochable : Ă©changeant sans cesse leur place sur scĂšne, ils entraĂźnent leur public dans un gigantesque tourbillon dâĂ©nergie. Ă ne pas rater !
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VANISHING TWIN (uk)
Impressionnant : la fondatrice de Vanishing Twin Cathy Lucas sâest entourĂ©e dâun Ă©trange salmigondis de musiciens conceptuels, amateurs de sons qui sortent du quotidien et originaires de groupes comme Raime ou Floating Points. RĂ©sultat : lâalbum « Choose Your Own Adventure », signĂ© sur Soundway Records, un label habituellement axĂ© sur les musiques du monde. MĂȘme Gilles Peterson a succombĂ© Ă ce cocktail de mĂ©lodies psychĂ©dĂ©liques, orgues vintage, sonoritĂ©s spatiales, percussions efficaces et chants oniriques. La production, assurĂ©e par le batteur Malcolm Cato (voir encore : Dj Shadow, The Gaslamp KillerâŠ), vient perfectionner le tout. Ajoutons que, selon nous, Vanishing Twin ressemble beaucoup au groupe Broadcast. Et dâoĂč venait encore le nom de notre festivalâŠÂ ?