L'expérience ultime en IDM - drum 'n bass - électronica.
Tom Jenkinson qui vivait jusqu'alors repliĂ© sur lui-mĂȘme a effectuĂ©, ces derniĂšres annĂ©es, un virage Ă 90°. Il est devenu soudain plus communicatif, sâest mis Ă tourner de maniĂšre intensive et mĂȘme Ă ĂȘtre prĂ©sent lors de ses concerts ! Nous nâoublierons pas de si tĂŽt son Ă©poustouflante apparition au festival Domino. Sa drum ân bass - avec Jenkinson Ă la basse, of course â atteint souvent sur scĂšne la puissance du mĂ©tal (hasard ou pas, une plage de son dernier album s'intitule âThe Metallurgistâ), sans pour autant renier ses origines jazz (Jaco Pastorius !). Le tout est, de surcroĂźt, rehaussĂ© par des projections impressionnantes. Squarepusher a ainsi prouvĂ© quâil faisait toujours partie de l'Ă©lite mondiale de lâĂ©lectronique.
Son nouvel album âUfabulumâ paraĂźtra en mai et sortira comme toujours chez Warp Records. Jenkinson en a dit : âIâve started thinking about pure electronic music again. Something very melodic, very aggressiveâ. Qui aurait pensĂ© que Squarepusher, que nous suivons depuis ses dĂ©buts avec lâalbum âFeed Me Weird Thingsâ (sorti en 96, sur le label Rephlex dâAphex Twin) deviendrait un artiste aussi influent et s'inscrirait dans la durĂ©e. Le plus proche que Squarepusher ait Ă©tĂ© dâun tube, câĂ©tait avec âMy Red Hot Carâ (le titre original Ă©tait en fait âMy Red Hot Cockâ) et sa reprise de âLove Will Tear Us Apartâ.
Le trÚs versatile producteur électronica Machinedrum, alias Travis Stewart, viendra chauffer la salle pour Squarepusher. Machinedrum a déjà collaboré avec MC Theophilus London et Azealia Banks (!) et a enregistré pour d'excellents labels comme Planet Mu, Hotflush (cf. Mount Kimbie) et Lucky Me (cf. Hudson Mohawke). Pitchfork l'a décrit comme "the standard to which the next wave of imitators aspires." et qualifiait sa musique de "Dirty South crunk with the cubist contortions of Autechre and Mouse on Mars".