En 2008, Ă l'invitation de lâaction Oxfam 'One Day For Another World', Sioen s'est rendu en Afrique du Sud, dans le township de Soweto, pour mettre en place une collaboration avec des musiciens locaux. Sur place, il a fait la connaissance de la lĂ©gende vivante Pops Mohamed (cora, kalimbe et bira) et de Khaya Mahlangu, le saxophoniste dâentres autres Hugh Masekela. Avec lâaide de Stella Khumalo, qui a notamment chantĂ© aux cĂŽtĂ©s de Miriam Makeba, Sioen a organisĂ©, en plein cĆur de Soweto, une audition au cours de laquelle quatre remarquables choristes ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es. Tout ce beau monde sâest ensuite retrouvĂ© en Belgique, Ă lâoccasion des derniĂšres FĂȘtes de Gand. Le concert, vĂ©ritable bouillon dâĂ©nergie et de mĂ©lodie, fut un succĂšs immĂ©diat et fit lâobjet de toutes les conversations. De Standaard Ă©crivit Ă son sujet : « Nous Ă©prouvons toujours de la sympathie pour ceux qui offrent au public le baptĂȘme du feu d'un nouveau rĂ©pertoire. Sioen a encore rĂ©ussi avec brio ! »
Mais revenons Ă 2009. EncouragĂ© par l'enthousiasme du public des FĂȘtes de Gand, Sioen sâest envolĂ© pour Johannesbourg en compagnie des Gantois Laurens Smagghe (son batteur attitrĂ©), Mirko Banovic (bassiste pour Arno et Arsenal) et Frederik Segers (guitariste des Members of Marvelas) dans le but dây enregistrer l'album 'Calling Up Soweto' avec des musiciens sud-africains. 'To the township of the townships, where I took my boots. On the train to Naledi, where Jo'burg has its roots. To the sound of revolution, and the vibe on the streets. When I'm gone I sing the blues, in Soweto, that's where I lost my shoes'.
Pensez Ă enfiler des chaussures pour danser car il est hors de question que vous restiez sans bouger devant cet exceptionnel projet. Une collaboration musicale transcontinentale qui en laissera plus dâun sans voix.