Hommage à l’un des « 500 Greatest Albums Of All Time » (Rolling Stone)
L’AB rend homMage à « THE ANTHOLOGY OF AMERICAN FOLK MUSIC » DE HARRY SMITH
L’AB lance un plan très ambitieux pour les années à venir : celui de remettre sous les feux de la rampe la magistrale compilation « The Anthology Of American Folk Music » (Folkways Records, 1952). Avec ses 84 pistes, cette anthologie - rassemblée par l’Américain excentrique et collectionneur de 78 tours Harry Smith - est considérée comme la Bible de la musique folk américaine. Disons l’équivalent du « The Great American Songbook »…
Cela ne vous dit rien ? Mais si, voyons ! Harry Smith et sa compile ont empoché trois (!) Grammy Awards et l’opus est considéré par Rolling Stone comme l’un des « 500 Greatest Albums Of All Time ». Beck, Bob Dylan, Jeff Tweedy (Wilco) et Elvis Costello sont des inconditionnels. Au même titre que The White Stripes et Nick Cave, d’ailleurs, dont les versions originales de « John The Revelator », « Stagger Lee » et « Henry Lee » figurent sur cet album.
Le plan ? Chaque année, l’AB invite un artiste (inter)national inspiré ou influencé par cette magistrale compilation folk, qui regorge d’ailleurs aussi de blues, cajun, gospel, jazz et hillbilly. Le temps d’une soirée, nous vous proposerons une véritable immersion dans « The Anthology », ponctuée d’interprétations personnelles des chansons qui la composent.
Sam Amidon présente « The Anthology of American Folk Music »
Après The Golden Glows, c’est au tour de Sam Amidon, notre premier invité international, d’approfondir la célèbre « Anthology of American Folk Music ». Ce chanteur, guitariste, violoniste et joueur de banjo puise souvent dans les musiques traditionnelles américaines, réunies par des musicologues comme Alan Lomax et Harry Smith.
Sam Amidon a grandi dans une famille où la musique folklorique des Appalaches constituait la bande-son de sa jeunesse. En 1997, année de la sortie de la fameuse compile de Harry Smith, il avait 16 ans. Ce disque lui décocha un uppercut musical qui allait changer sa vie : « When I heard old field recordings of fiddlers and singers on the mountain, it was as harsh and strange as an Albert Ayler free jazz album. Suddenly, here were vintage recordings buried under hiss and crackle, with strange accents and weathered voices. It sounded as alien as my first encounter with Ornette Coleman and was part of the same world of exploration. »
Dans le cadre de ce projet, l’AB a confié une mission à Sam Amidon : celle de retravailler les titres de la célèbre anthologie de Harry Smith comme s’il s’agissait d’un chef-d’œuvre contemporain…