Seul concert de la rentrée pour les Gantois bruitistes
Lorsque les Gantois complètement frappés de Raketkanon se produisent quelque part, les chroniqueurs du pays dégainent le lendemain comme si les Jeux Olympiques de la langue imagée étaient déclarés ouverts. Des phrases fusent à vos oreilles comme « Raketkanon: un orchestre de chambre à destination de cannibales luttant contre leurs instincts boulimiques. C'est agréable de voir partir en vrille un concert dont on ne sait si on en ressortira vivant ou avec tout son argent en poche » (Humo) et « une réputation live tellement dangereuse que leur place est plutôt derrière les barreaux » (Cutting Edge). Le groupe participe avec bonheur à ce phénomène même au-delà de nos frontières… « abrupt et direct, 40 minutes puissantes au cours desquelles le public est saisi par le collet et dont il ressort totalement secoué et hébété » (3voor12, NL).