20.00 - Motorpsycho
Il y a 20 ans, paraissait ‘Maiden Voyage’, la première cassette (ou plutôt démo) de Motorpsycho, un de nos groupes norvégiens préférés. Motorpsycho fait toujours dans l’indie rock à forte tendance psychédélique, bardé de salves heavy metal avec juste ce qu’il faut d’expérimentation, de pop, voire même de jazz. Le groupe tire son patronyme du film du même nom réalisé en 65 par le roi des poitrines opulentes Russ Meyer. En vingt ans, Motorpsycho s’est constitué un répertoire plus que consistant. Pensez au double album ‘Demon Box’ (93), à ‘Timothy’s Monster’ (94) ou encore à ‘Trust Us’ (98) et ‘Let Them Eat Cake’ (00). Ces dernières années, le groupe est resté super actif. On citera, à ce titre, ‘Child Of The Future’ sorti l’an dernier – uniquement sur vinyle – et produit par Steve Albini ou encore ‘Heavy Metal Fruit’ paru cette année et qualifié par le band de ‘spacerockopera’. Ceux qui ont déjà eu l’occasion de voir Motorpsycho sur scène savent que le groupe y donne toujours le meilleur de lui-même. Attendez-vous –au vu de l’étendue de leur catalogue– à un set qui dépasse largement les 120 minutes…
19.00 - Madensuyu
Formé de Stijn De Gezelle (guitare/basse) et Pieterjan Vervondel (batterie), cet énergique duo est dingue du Velvet Underground, des Pixies et de Sonic Youth. Parmi leurs fans, on retrouve Arno qui les avait d’ailleurs invités en première partie de son concert complet à Forest National. C'est, en outre, Peter Vermeersch (Flat Earth Society) qui a produit leur deuxième album, intitulé ‘D is Done’. Pour clore, voici ce que disait De Morgen à propos de Madensuyu (qui signifie « eau gazeuse » en turque) : « Madensuyu a rarement sonné plus impérieux, plus inquiétant ou plus furieux ». A noter que le groupe a eu droit, en prime, à quatre étoiles dans la chronique du journal.
18.00 - Radical Slave N'étant pas parvenu à boucler sa tournée européenne, Growing déclare forfait pour son concert en ouverture de la triple affiche du dimanche 30 mai, avec Motorpsycho.
Pour reprendre la place au pied levé, nous vous avons trouvé un remplaçant de taille avec Radical Slave. Ce tout nouveau projet no wave rassemble Dirk Swartenbroekx (BUSCEMI), Mauro Pawlowski (cf. dEUS et quantité d'autres projets bizarres qui nous tiennent particulièrement à coeur) et Remo Perotti (ex-Bedtime For Bonzo). L'idée trottait depuis longtemps dans la tête de Swartenbroekx, la voici concrétisée. La scène no wave new-yorkaise, qui a sévi de la fin des années 70 au début des années 80, a notamment été d'une grande influence pour des groupes comme Sonic Youth et Liars.