Un mélange de punk, d’électro afro-futuriste et de Sun Ra
BRDCST est un extraordinaire festival printanier indoor organisé par l’AB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontières. Le nom fait référence à l’électro-pop rétro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix dernières années, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scène des artistes qui portent haut le flambeau de l’innovation musicale. Notre instinct musical fait le reste.
Avec Thundercat, Shabaka And The Ancestors (emmené par le saxophoniste Shabaka ‘Sons of Kemet’ Hutchings, souvent surnommé le Kamasi Washington anglais), la coqueluche de Gilles Peterson Yussef Kamaal et Moor Mother, BRDCST joue résolument la carte de l’afro-futurisme. Le terme a été utilisé pour la première fois en 1993 par le critique culturel américain Mark Dery dans son essai « Black To The Future », et le courant semble bien être en plein essor, tant dans la littérature que dans la musique.
L’artiste multidisciplinaire Moor Mother – alias Camae Ayewa – se sent autant chez elle au Metropolitan Museum of Art de Chicago que dans la scène noire underground. Elle qualifie sa musique de (sic) « low fi/dark rap/blk girl blues/witch rap/coffee shop riot gurl songs/black ghost songs ». Son dernier album « Fetish Bones » a engrangé les louanges de The Fader, Pitchfork et The Wire : « Moor Mother might be the most radical Afrofuturist artist to emerge for years. »
L’entrée est gratuite selon le principe « premier venu, premier servi ».
Cela vaut également pour les détenteurs d’un Limited BRDCST Festival Pass.