Clash dâimpro saisissant entre une voix radicale et une basse implacable
La bassiste, compositrice et improvisatrice belgo-nigĂ©riane Farida Amadou a rencontrĂ© lâactiviste, poĂ©tesse et artiste de spoken word amĂ©ricaine Camae Ayewa (alias Moor Mother) au festival Monheim Triennale. Elles ont immĂ©diatement dĂ©cidĂ© dâunir leurs talents.
Farida Amadou est une bassiste autodidacte. Durant lâune de ses sĂ©ances dâimpro, elle impressionne tellement les membres de Cocaine Piss, quâils lâinvitent aussitĂŽt Ă rejoindre le groupe. AprĂšs cette parenthĂšse, elle renoue avec sa pratique solo et son sound Ă©lectroacoustique dâune grande libertĂ©. Parmi ses performances, notons son concert en premiĂšre partie de Thurston Moore Ă lâAB en 2021.
Moor Mother est mondialement connue pour sa poĂ©sie et ses puissantes envolĂ©es de spoken word. Non contente de traduire son engagement politique dans ses textes, elle a notamment initiĂ© lâaction artistique âMusicians Against Police Brutalityâ aprĂšs le meurtre de George Floyd, action dont est nĂ© le cĂ©lĂšbre collectif de free jazz Irreversible Entanglements.
Ce concert au Club fera fusionner lâelectronica et les lignes de basse implacables de Farida Amadou avec les performances vocales radicales de Moor Mother. Le rĂ©sultat ? DĂ©sarmant. Explosif. Dâune actualitĂ© brĂ»lante.