Du tango ! Du tango chanté ! Du tango chanté de façon tout à fait inhabituelle par le sieur Melingo, Daniel Melingo. Un Argentin basé à Paris. Sa version très personnelle de ce genre intemporel a quelque chose de déraciné. Son dernier passage à l' AB remonte à mars 2008, dans la foulée de la sortie de son poignant 'Maldito Tango' . La sortie d'un nouvel album, son troisième, est prévue pour début 2011 (toujours chez Naïve via Pias).
Et si l'on s'en réfère à son site web, on peut y lire dans un anglais exalté : « Pour être Melingo, il faut pouvoir arpenter les rues pour y respirer la poésie comme un bloodhond. On doit savoir danser comme un fouet et chanter comme une cicatrice. Melingo est un musicien renommé. Il a étudié au Conservatoire mais n'en a retenu que peu d'enseignement.
Il a été – et sera toujours – un aventurier empli de fougue, fiévreux, halluciné. Un bohémien de Buenos Aires, et par extension du monde. On peut se permettre de l'appeler Maestro parce qu'il a atteint la simplicité. Rien n'est plus naturel que le feu dévorant de ses tangos. Santa Milonga fait exploser les barrières qui séparent le sacré du profane. Ses chansons contiennent autant de considération que d'irrévérence. On y trouve de l'orthodoxie en abondance et des tonnes d'hérésie. Il y a de l'excès et de la beauté. De l'amour et de la malice. Melingo accède aux hauts lieux de la musique du Rio de Plata sans frapper. Les grilles s'ouvrent à son approche car il a acquis le droit de jouer avec la loi du tango. L'essence du tango, s'entend : la merveilleuse folie de Melingo. »
ven 18 mars 11
Melingo
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