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“There's an often harrowing conviction to Rewind The Film's primarily acoustic arrangements and elegant melodies, heralding a new level of artistry for this unique band.” (MOJO)
« Rewind The Film est peut-être bien leur meilleur album de ces dix dernières années. » (ENOLA)
“A downbeat and occasionally poetic work with some unexpected reference points.” (UNCUT)

James Dean Bradfield, Nicky Wire et Sean Moore, qui forment le groupe gallois Manic Street Preachers, sont à considérer comme des chevaliers de l'ordre de la Brit pop. Bien qu’à leurs débuts, leur musique ait été un poil plus alternative que celle d'autres icônes du genre comme Suede, Pulp, Oasis ou Blur, les Manic Street Preachers ont eux aussi surfé sur l'énorme tsunami Brit pop qui balaya le monde dans les années 90.
En 28 ans d'existence, les Gallois ont écrit une volée de tubes – « Motorcycle Emptiness », « A Design For Life », « If You Tolerate This (Your Children Will Be Next) », « You Stole The Sun From My Heart », « Your Love Alone Is Not Enough », « The Love Of Richard Nixon », « Just The End Of Love » – qui ont contribué à façonner l'histoire du rock européen et qui résistent encore aujourd’hui parfaitement à l'usure du temps.
Et pourtant leur soif de consolider leur legs musical n'est toujours pas étanchée. Avec « Rewind The Film », leur onzième album studio, les Manics montrent qu'ils n'ont rien perdu de leur pertinence et qu'ils sont encore capables d’écrire de formidables chansons. De Morgen les a classés à la 21e de son top des « 50 meilleurs albums de 2013 » et les critiques de par le monde sont unanimement positives. Attardez-vous sur les somptueux duos réalisés avec les étoiles montantes Cate Le Bon et Lucy Rose ou l'incomparable Richard Hawley…
Le disque fait partie d'un diptyque dont le deuxième volet, « Futurology », est encore annoncé pour cette année. La citation de Camus “Real generosity towards the future lies in giving all to the present” qui figure dans le livret du CD « Rewind The Film » est tout à fait appropriée. Ces Preachers n'ont clairement pas fini de prêcher …

Le Londonien J. Willgoose, alias Public Service Broadcasting, utilise une batterie, une guitare, un banjo, une bonne dose d'électronique et un arsenal de vieux téléviseurs. Sur scène, il crée un soundtrack pour des projections mêlant vieux programmes d'information et émissions de propagande. En guise d'avant-goût, ne manquez pas de jeter une oreille à son premier opus « Inform-Educate-Entertain », disponible dans les bacs depuis l'été dernier. Public Service Broadcasting était encore récemment à l'AB en première partie de Girls In Hawaii…