Un « Phados » rafraîchissant d’une « Troubadour » : présentation d’album
Lula Pena est une artiste portugaise énigmatique. Chanteuse, guitariste et percussionniste, elle se fait parfois accompagner d’un multi-instrumentiste ou d’un saxophoniste.
Son œuvre solo de haute volée, à la fois intègre et intrigante, s’est déployée tout en retenue à De Roma ou encore à Flagey. « Quasi-chamanique », lit-on alors au détour d’une chronique.
Elle nous invite aujourd’hui à l’AB Club pour une présentation d’album : « Archivo Pittoresco », un troisième disque qui paraîtra fin janvier sur le label Crammed (toujours à l’affût de nouveaux talents). Ce n’est « que » sept ans après son second opus « Troubadour », lui-même de douze ans l’aîné du premier « Phados », né en 1998.
Notez bien l’orthographe du dernier disque cité : Lula Pena puise, certes, dans le fado, mais aussi dans le folk portugais, la chanson française, la morna capverdienne, la bossa nova brésilienne...