“There are very few bands around at the moment that possess the kind of wit, imagination and guts to make sure that every time they release a record it sounds nothing like their last. Thank God, then, for Liars.”

(NME)

Impossible d'imaginer plus beau chaos que celui des New-Yorkais de Liars. Leur premier album 'They Threw Us All In A Trench And Stuck A Monument On Top' regorgeait de groove post-punk, d'avant noise, de pop bizarroïde et de funk minimaliste. Leurs shows d'alors jetèrent les bases du revival punk-funk emmené par LCD Soundsystem. Les Liars ont toutefois voulu se débarrasser très tôt de leur étiquette 'post-punk Brooklyn art-dance' et changer radicalement de direction.

Leur dernier album en date, ‘Sisterworld’ (sorti en 10), s'est retrouvé dans de multiples tops de fin d'année à travers la planète et sonne une nouvelle fois sans compromission. Le groupe compte, par ailleurs, de nombreux fans de marque. Beck les a ainsi conviés à son célèbre 'Record Club' pour enregistrer une reprise du ‘Kick’ de INXS et Portishead les a encore invités, l'été dernier, dans le cadre du festival ‘I'll Be Your Mirror’ dont il assurait la programmation.

Liars s'est récemment décidé à repartir en tournée sans vraiment fournir plus d'info, façon hit and run, comme toujours. “Our idol has agreed to produce this next Liars record” a t-on pu lire sur www.liarsliarsliars.com. On retrouve aussi, sur leur site, une série de petits comptes rendus filmés, servis par des sons d'une intrigante beauté et on note la présence, sur leur page Facebook, d'un laconique 'Six – May 9’ qui fait vraisemblablement référence à la date de sortie de leur nouvel album. Liars ? You gotta love them.

La première partie sera assurée par Pomrad, le nouvel enfant prodige de l'électronica anversoise. Derrière Pomrad, se cache Adriaan Van de Veld. Un premier EP ‘Vlotjes’ est annoncé pour bientôt. Selon De Standaard, tout qui écoutera ce mini-album « admirera la maturité musicale de Pomrad, sa folle soif d'expérimentation et son feeling, qui n'a rien de flamand, pour les grooves noirs ». Ajoutez à cela des comparaisons avec Rustie et un soupçon de Flying Lotus et vous devriez être sur la bonne voie. Lefto, vous aviez encore quelque chose à dire ? « Yep, puis-je l'appeler notre Hudson Mohawke national ? ». Ce à quoi nous répondons : « volontiers ! ».