« Énergie touareg rafraîchissante entre transe et tradition » (Gonzo Circus)
BRDCST est un extraordinaire festival printanier indoor organisé par l’AB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontières. Le nom fait référence à l’électro-pop rétro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix dernières années, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scène des artistes qui portent haut le flambeau de l’innovation musicale. Notre instinct musical fait le reste.
Le superbe label Sahel Sounds (voir aussi : Mdou Moctar, Mamman Sani et les excellentes compilations « Music For Saharan Cellphones ») a sorti l’année dernière le premier album acclamé de la guitariste Fatou Seidi Ghali et la chanteuse Alamnou Akrouni, qui forment ensemble Les Filles de Illighadad. La face A du disque est truffée de desert blues onirique et minimaliste ; la face B propose un enregistrement sur lequel toutes les femmes de leur village natal – en plein cœur de la campagne nigérienne – combinent chants polyphoniques et percussions répétitives.
Les Filles font souffler un vent nouveau parmi les groupes de guitare touareg, largement dominés par les hommes. Elles renouent avec l’essence du genre, simplement armées d’une guitare et d’une voix. Sur scène, elles se font accompagner de deux musiciens, parmi lesquels le guitariste de Mdou Moctar, Ahmoudou Madassane.
Plus tôt dans la soirée, à 18 h, les amateurs du label Sahel Sounds découvriront au centre Darna (rue des Pierres 25/27) l’excellent documentaire « A Story Of Sahel Sounds ».
L’entrée est gratuite selon le principe « premier venu, premier servi ».
Cela vaut également pour les détenteurs d’un Limited BRDCST Festival Pass.