Powerful Afrocuban hip hop with a spark of cumbia & reggaeton
Avec son pétillant mélange de hip-hop, de cumbia, de dancehall et de reggae, la chanteuse, flûtiste et percussionniste cubaine Yaite Ramos Rodriguez, alias La Dame Blanche, délivre un son puissant et envoûtant qui invoque les esprits. Avant chaque représentation, elle nourrit l'énergie des esprits de sa religion afro-cubaine, la Santeria, avec de la fumée de cigare, un verre de rhum posé dans sa loge, des colliers, des fleurs blanches et un turban immaculé.
En tant que fille de Jesus « Aguaje » Ramos – tromboniste et chef d'orchestre du Buena Vista Social Club – elle a grandi au sein du top de la scène musicale cubaine. Mais elle choisit une autre voie… Elle se forme à la flûte classique au conservatoire, fait ses débuts dans des cabarets cubains et suit son cœur pour aller vivre à Paris. Elle expérimente divers projets musicaux, notamment avec le groupe féminin de salsa Rumbana et avec Sergent Garcia. Très vite, elle s'émancipe de l'héritage familial et développe son propre langage sous le nom de La Dame Blanche. "C'est le résultat de mes frustrations, de mes aventures inachevées."
Son flow hip-hop exprime la colère, l'énergie, une envie de vengeance, un appel à l'aide. Elle entremêle son flow avec des sonorités joyeuses de reggae, de dancehall, de cumbia et de moombathon. Le résultat est une jungle sonore, pleine de sons de flûte paradisiaques et surprenants aux accents classiques et parfois aux couleurs indiennes. On attend avec impatience son cinquième album, qui sortira début décembre, mais comme le dit le journal britannique Sounds and Colors, « La Dame Blanche se vit mieux en live, maniant sa flûte comme une arme ».
© Denis Moraux