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Cette discussion se déroulera en anglais.

Depuis qu’il est apparu que de grands investisseurs de festivals détiennent également des intérêts en Israël et en Cisjordanie, de nombreux
artistes se retrouvent face à un dilemme difficile : pouvons-nous encore y jouer ?
L’esprit de protestation est profondément ancré dans l’ADN des musicien·ne·s, mais jusqu’où peut-on aller dans la contestation lorsqu’on dépend soi-même des flux financiers que l’on critique ?

Lors de leurs concerts à Glastonbury et au Paradiso, Bob Vylan ont scandé « Death, death to the IDF » et « Free, free Palestine » des prises de position qui leur ont coûté des concerts, des réservations et même leur agent. Leur cas n’est pas isolé : de plus en plus d’artistes refusent des contrats de festivals ou appellent au boycott en raison des liens avec le fonds d’investissement KKR.

Cette discussion explorera la ligne de tension entre liberté artistique, dépendance économique et limites morales. Où tracer la frontière entre engagement et survie ? Et que signifie encore la solidarité dans une industrie dominée par le capital ?

FYI Ce soir-là, le rappeur palestinien Tamer Nafar se produira dans notre club, alors découvrez-le d’abord lors de la discussion, puis vibrez à son concert.