Soundtrack by: DJ Jasper
20.45
Jan Swerts (b)
« Le résultat est d'une beauté pour laquelle les mots nous manquent. »
(De Morgen)
« Le Limbourgeois signe une musique où la nostalgie de pianistes comme Keith Jarrett, Wim Mertens et Philip Glass se fond avec le son austère de singer-songwriters de la trempe de Mark Hollis et Nick Drake. »
(De Morgen)
Jan Swerts. S'il est difficile de faire nom plus flamand, sa musique, elle, n'est pas de ce monde. Ce pianiste minimaliste limbourgeois révère autant Wim Mertens et Joni Mitchell que toute la nouvelle vague de compositeurs classiques indie contemporains dont font partie Jóhann Jóhannson, Max Richter et Hauschka. Sorti en autoproduction en 2010, son premier opus ‘Weg’ avait été largement plébiscité par la critique.
Son deuxième effort, ‘De Anatomie Van De Melancholie’, est paru en début d'année chez une major, ce qui ne fait que confirmer tout l'espoir placé en lui. L’album – qui bénéficie une nouvelle fois d'un très bel artwork – refait dans la beauté tranquille.
Depuis plus d’un an, nous travaillons dans l'ombre pour aider Jan Swerts à passer du stade de musicien de studio à celui d'artiste de scène. Si Swerts considère encore le live comme un mal nécessaire, notre Artist in Residence fait volontiers une exception pour l'AB.
21.45
Julianna Barwick (us)
Faisant preuve d'un talent incomparable, l'Américaine Julianna Barwick évolue dans le clair-obscur de la pop expérimentale, de l'ambient et de l'avant-garde. On ne s'étonnera donc pas de la voir collaborer avec Sharon Van Etten, ou d'apprendre que Radiohead lui a demandé de retravailler un titre de ‘In Rainbows’ ou encore qu'elle a été remixée par Diplo (Major Lazer). Elle s'est aussi produite dans le célèbre musée Guggenheim et collabore avec le compositeur d'avant-garde Ikue Mori.
Son quatrième abum, ‘Nepenthe’, est annoncé pour la fin de l'été et a été enregistré en Islande dans le studio de Sigur Rós avec Alex Somers (Riceboy Sleeps, Jónsi & Alex) et des membres d' amiina et Múm. Musicalement, on la classera idéalement entre Brian Eno, Cocteau Twins, Björk (du temps de ‘Medúlla’) et Grouper. Attendez-vous à un trip sacré où voix et loops mènent la danse.
Pour clore, nous terminerons par une citation du Humo à propos de ‘The Magic Place’, son album précédent paru en 2011 : « Elle superpose loop sur loop jusqu'à donner l'impression de remplir à elle seule toute une cathédrale. La beauté de son disque est aussi radicale que directe : comme si elle chantait, à côté de nous, dans une clairière – et l'écho des échos enfle jusqu'à se transformer en hymnes éclatés et quasi abstraits. »