N'allez pas chercher trop loin ! Une bonne chanson, c'est déjà bien suffisant. Être capable d'en enchaîner plusieurs, c'est encore mieux. De préférence avec une voix comme celle du Britannique Jon Allen. 'Sweet Defeat', le deuxième album de ce trentenaire, a été sacré « album de la semaine » par De Morgen et a raflé au passage 4 étoiles. On n'ira donc pas chercher plus loin et on reprendra ouvertement les propos de Bart Steenhaut :
« Aucun artiste n'appréciera être décrit comme le nouveau Rod Stewart par la presse britannique, mais dans le cas de Jon Allen, la comparaison tient la route. Allen livre une musique à la fois chaleureuse et nostalgique et possède le genre de voix râpeuse adaptée au genre. Il nous rappelle aussi combien Rod Stewart – qui fait aujourd'hui aussi Las Vegas que les casinos qui bordent le Strip - était bon du temps de ses jeunes années.
Allen compose des chansons traditionnelles aux structures relativement simples et ne cède ni aux innovations forcées, ni aux tournures trop recherchées. Au lieu de cela, il opte pour un son chaleureux et informel qui fait la part belle à sa magnifique voix rauque. On vient, en passant, de mettre le doigt sur son plus gros atout. Allen chanterait même les ingrédients du plum pudding, qu'il parviendrait encore à faire vibrer la corde sensible chez ses auditeurs. Dans sa voix rocailleuse, il y a cette mélancolie qui vous colle à la peau dès la première mise en bouche et qui fait que le disque ne finit pas en classement vertical après la première écoute.
Les références - Bob Dylan, Neil Young, Jackson Browne – sont évidentes et dans 'Think Of You', le chaînon manquant entre 'Handbags & Gladrags' et 'Whiter Shade Of Pale', on jurerait entendre – le voici donc – le jeune Rod Stewart. »

On pensera d'ailleurs aussi au meilleur de JJ Cale, Eric Clapton, Leo Sayer, voire même Paolo Nutini. Au Royaume-Uni, notre homme a même eu l'occasion d'assurer la première partie de The Straits !
Pour ce concert à l'ABClub, il viendra accompagné d'un band.