Americana tears & beauty
Si John Murry n'a pas toujours eu la vie facile, il parvient Ă chanter ses dĂ©boires de si jolie maniĂšre quâon le recommandera entre autres aux fans d'Elliott Smith.
Originaire de Tupelo, au Mississippi, Monsieur Murry est un cousin plus proche qu'il n'y paraĂźt du grand Ă©crivain amĂ©ricain William Faulkner (profitez-en pour relire 'Sanctuary' et 'Requiem For A Nun', de prĂ©fĂ©rence dans la version Ă©ditĂ©e par Signet Giant avec la jaquette signĂ©e Avati). Il semblerait mĂȘme que le jeune John ait dĂ©jĂ prĂ©vu sa tombe aux cĂŽtĂ©s de son illustre ancĂȘtre mais ceci est une autre histoire.
Les premiers signes d'une vie musicale se manifestent chez John Murry en 2006 avec un CD de murder ballads, 'World Without End', composé avec Bob Frank et à propos duquel Rolling Stone écrivait : 'all bullets, blades and guilt without end'.
Il nous revient aujourd'hui avec 'The Graceless Age', un premier album paru chez De Konkurrent et rĂ©alisĂ© sous l'Ă©gide de Chuck Prophet. Il y met une nouvelle fois en mots les dĂ©mons qui le tourmentent. Le magazine britannique Uncut parlait Ă son sujet de âalmost symphonic emotional turmoil.â
âThe Graceless Ageâ a Ă©tĂ© principalement enregistrĂ© Ă San Francisco par Murry et le regrettĂ© Tim Mooney d'American Music Club, 'and his songs deal with the harsh truths of
love, life and loss. His battle with addiction is memorably highlighted in the epic âLittle Coloured Balloonsâ, recalling an overdose where he was clinically dead for several minutes.'
Un lyrisme de survivant, une beauté née du chagrin.