BRDCST : La crème de la crème de la scène footwork féminine de Chicago !
BRDCST est l’extraordinaire festival printanier indoor organisé par l’AB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontières. Le nom fait référence à l’électro-pop rétro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix dernières années, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scène des artistes qui portent haut le flambeau de l’innovation. Notre instinct musical fait le reste.
BRDCST GOES BONNEFOOI
BRDCST conclura cette année une nouvelle alliance avec son voisin d’en face, le bar musical Bonnefooi @ rue des Pierres n° 8, afin d’y proposer une plateforme supplémentaire aux sonorités exaltantes et innovantes. Souvenez-vous que l’année dernière, Moor Mother (qui se produira cette fois-ci avec son groupe Irreversible Entanglements), Les Filles De Illighadad et le post-punk islandais de Kælan Mikla y faisaient la pluie et le beau temps. Cette année, nous jouons la carte de la diaspora africaine (voir SCRAAATCH) en portant une attention particulière au collectif NON Worldwide (cf. Nkisi et Bonaventure).
BRDCST GOES FOOTWORK
Tout comme la techno sera toujours associée à Detroit, le hip-hop à New York et le grime à Londres, le footwork sera toujours lié à Chicago, sa ville natale. Le footwork – qui est non seulement un genre musical, mais aussi une street dance ultrarapide se pratiquant sous forme de battle – vit le jour dans les années 90 (!) à une vitesse de 160 bpm et glana, dans sa course effrénée, des influences de la house et de la techno. Les icônes du genre sont sans conteste le pionnier R.P. Boo, le label londonien Hyperdub qui, avec DJ Rashad - également fondateur du collectif Teklife -, a promu le genre à l’international, mais aussi Jlin et Jana Rush, dont les superbes albums ont surgi dans mainte liste de fin d’année en 2017.
JANA RUSH (USA)
Avec « Black Origami » et « Pariah », Jlin et Jana Rush ont respectivement signé les albums footwork les plus marquants de l’année 2017. Née et élevée à Chicago, Jana Rush sort dès 1996 (!) son premier 12”. Mais c’est en 2016, après une pause de 20 ans - durant laquelle elle travaille comme ingénieur chimiste dans une raffinerie de pétrole, comme technicienne en radiologie médicale et comme pompier - qu’elle fera réellement parler d’elle avec l’EP « MPC 7635 », sorti sous l’alias JA Ru. Son premier album « Pariah », très épuré, est un délicieux mélange de footwork, jungle, acid, soul, jazz et house. The Wire le propulsa illico parmi ses 10 meilleurs albums de 2017, en déclarant : « The best album to come out of Chicagoan footwork to date ».
L’entrée est gratuite selon le principe « premier venu, premier servi ».
Cela vaut également pour les détenteurs d’un Limited BRDCST Festival Pass