Vous trouverez ici un aperçu de tous les moyens d'accès possibles à la Gare Maritime ainsi que les infos nécessaires pour en faire une expérience covid proof.

20u30 - VIEZE MEISJE (nl/b)

Vieze Meisje, c’est une collaboration entre Maya Mertens et Azertyklavierwerke, qui trouve son origine dans le sentiment d’idolâtrie qu’ils se vouent mutuellement. Elle –metteuse en scène néerlandaise vivant à Bruxelles – écrit de la « powézie » entêtée, à la fois sincère à vous réchauffeur le cœur, drôle à en pleurer de rire et élégante à un point presque impertinent. Lui – pianiste de jazz diplômé avec distinction au Conservatoire d’Anvers – s’éclate avec des sons, loops et beats acrobatiques qui forment la bande son d’une fête s’achevant dans le chaos sonore. Écoutez les morceaux « Vlees en Steen » et « Mayonaise », vous serez instantanément convaincu. Et entrerez dans le Vieze Cirkel sans vraiment vous en rendre compte.

21u30 - GAYE SU AKYOL (tr)

Ces dernières années, l’AB a accordé beaucoup d’attention au revival du psychédélisme turc. Nous avons ainsi récemment accueilli sur la scène de l’AB la très populaire chanteuse et militante Selda Bağcan, mais aussi Derya Yildirim, BaBa ZuLa, Altin Gün et Gaye Su Akyol. Cette dernière nous a fait forte impression lors de son dernier passage à l’AB en 2018. Même Iggy Pop est de notre avis : « She’s a sparkling, seductive, enormously self-confident, splendid Turkish singer ». Dont acte, Mister Osterberg !

La musique de Gaye Su Akyol puise son inspiration dans ses racines turques mais aussi chez Joy Division, Nick Cave et dans la surf music. Ses concerts – lors desquels tous les musiciens, sauf elle, sont masqués – sont aussi entraînants qu’envoûtants. Son dernier EP, « Yort Savul: İSYAN MANİFESTOSU! » (en anglais : « Get Out Of The Way: Rebellion Manifesto ») en dit long et s’inscrit dans l’esprit politique du psychédélisme turc des années 60-70. Pensez à Erkin Koray, Bariș Manço, Selda ou encore Cem Karaca.