Hommage glorieux à la « grande dame de la chanson arabe » et au « Mozart sous MDMA »
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20u30 - DORIAN DUMONT PLAYS APHEX TWIN (fr)
Richard D. James – Aphex Twin pour les intimes – est parfois qualifié de prodige de la musique électronique. Sa musique est particulièrement novatrice, incroyablement influente et plus passionnante que l’ensemble de la scène EDM réunie. AFX (ou l’un de ses nombreux autres pseudonymes, comme Polygon Window ou Bradley Strider) fêtera son 50e anniversaire la veille des Feeërieën. Une bonne raison pour l’AB de mettre en avant le travail de ce « Mozart sous MDMA ».
C’est ici qu’entre en jeu le pianiste de formation classique Dorian Dumont (voir aussi : le jazz futuriste de ECHT!), qui a quitté Montpelier il y a une dizaine d’années pour atterrir à Bruxelles, où il a étudié le jazz et l’improvisation. Le mélange de son amour inconditionnel pour Aphex Twin et de son piano à queue a donné naissance à l’album « APHEXionS ». Ce qu’en dit De Morgen : « Dumont captive les fans d’Aphex en ouvrant radicalement sa musique. » Quand Aphex Twin rencontre le classique contemporain et la structure libre du jazz.
Photo: Sébastien Desprez
21u30 - A TRIBUTE TO OUM KALTHOUM - KARIMA EL FILLALI & AMSTERDAMS ANDALUSISCH ORKEST (nl)
La célèbre diva Maria Callas disait d’elle qu’elle avait une « voix incomparable ». Bob Dylan répétait en boucle : « She’s great. Really great ». Et Bono (U2) et Ibrahim Maalouf s’inclinent humblement devant elle. L’Égyptienne Oum Kalthoum n’est pas qualifiée pour rien d’« étoile de l’Orient » ou de « grande dame de la chanson arabe ». Elle a même vendu plus d’albums que les Beatles. Oum Kalthoum s’entourait des meilleurs compositeurs et poètes de son époque. Sa période de gloire (1923-1973) a duré près d’un demi-siècle et sa musique reste aujourd’hui encore très populaire.
Karima el Fillali est une chanteuse maroco-néerlandaise passionnée par le « tarab », une musique qui transporte celui qui l’écoute. Son amour pour Oum Kalthoum semble inconditionnel. La façon dont elle reprend les titres de son héroïne est même franchement surnaturelle. De Correspondent résume : « Quand j’entends Karima chanter, j’ai l’impression d’être hypnotisé, en trance, comme transporté dans un autre monde et de perdre pied ». Si vous écoutez les enregistrements réalisés plus tôt dans l’année à l’AB avec l’Amsterdams Andalusisch Orkest, vous serez instantanément accro. Soyons clairs : c’est uniquement pour cette raison que le bouton « endless repeat » a été inventé.
Photo: Meesterwerk