Après sa dernière édition en 2020 dans un AB Club comble, elle est enfin de retour : la Fake Label Night ! Durant cette soirée, le label gantois nous fait découvrir un échantillon des talents de son écurie. Le 27 avril, l’AB recevra donc le gratin du hip-hop national, prêt à prouver que, même en Belgique, le genre a atteint sa pleine maturité. Pas moins de quatre noms seront servis au public. Et si vous étiez des nôtres la dernière fois, vous n’hésiterez pas une seule seconde !

Le coup d’envoi sera donné par Simon, sorte de preuve incarnée de l’essor du hip-hop belge. Celui qui a grandi comme rappeur au sein du collectif anversois Roedel décolle depuis quelques années comme artiste d’indie pop. Et le succès est au rendez-vous. Zoveel Nog Te Doen, son premier album tout juste paru, a défoncé les portes du grand public, comme en témoigne l’accueil réservé aux singles “Al Lang Voorbij” et “Parklaan“. Sublimes. Venez le voir pour pouvoir le répéter plus tard !

Autre artiste qui vaut largement le détour : GIJS, l’énigme néerlando-anversoise, prédestinée à planter ses griffes au plus haut niveau. Son premier EP Eitje et le successeur CISMAN prouvent que ce jeune homme n’a rien à envier aux autres groupes du Benelux, et personne n’ose encore prédire ses limites. Sur scène, GIJS n’a pas son pareil : tantôt drôle, tantôt désarmant ou émouvant, mais toujours parfaitement maître de la situation.

Troisième nom à l’affiche de la soirée : Uberdope, qui débarque avec un nouvel album en poche. Déjà le quatrième album studio du porte-drapeau gantois et à en croire ces messieurs, ils sont plus affamés que jamais. Celles et ceux qui ont déjà vu cette machine bien huilée à l’œuvre marqueront la date de leur plus gros feutre, car la soirée risque d’entrer dans l’histoire.

Tout aussi gantois et tout aussi prédestinés aux sommets : Alois & VLB. Il suffit de prêter l’oreille à Geloven, leur EP paru en 2021, pour comprendre pourquoi. Productions riches, textes introspectifs et refrains mélodieux qui vous hantent pendant des jours : le duo a de la classe à revendre. Ne vous laissez pas tromper par leur jeune âge, ces deux Gantois sonnent comme des vieux briscards du métier, qui n’ont jamais fait autre chose dans leur vie.