Goat Girl: the band rebuilding Londonâs indie sceneâ â The Guardian
Avec ses envolĂ©es de guitares limpides, Goat Girl abandonne tout principe pour faire dĂ©ferler une nouvelle vague dâindie rock joyeux, mais critique. Le quatuor londonien tire son nom du sketch douteux de Bill Hicks, intitulĂ© 'Goat Boy': "Itâs disgusting", avoue la chanteuse Clottie Creal, "but I like his social commentary, and the satirical element to what he did". Cette critique sociale, on la retrouve dans le son furieux du groupe, qui exprime la difficultĂ© de vivre pour un ado dans le contexte actuel. Perçant Ă jour la soi-disant culture des millennials, leurs chansons Ă©voquent la façon dont les mĂ©dias et les gouvernements brouillent les esprits et les perspectives dâavenir de leur jeune gĂ©nĂ©ration. AprĂšs des tournĂ©es aux cĂŽtĂ©s de Parquet Courts et The Fall, le groupe sortira cette annĂ©e son premier album via Rough Trade.Â
Piquet sâest fait remarquer pour la premiĂšre fois il y a trois ans avec son EP « Heywawisze », qui lui a dĂ©jĂ valu quelques concerts fort apprĂ©ciĂ©s. Sous la houlette de Pascal Deweze, le groupe a mis la derniĂšre main Ă son premier opus trĂšs attendu. « De Meute » sert un mĂ©lange bien trempĂ© de rock, funk, psychĂ©dĂ©lisme oriental et textes pseudo-nĂ©erlandais percutants.