L'unique et exaltante art pop du collectif new-yorkais
19h00: Screening of Dirty Projectors – Hi Custodian (2012 – dir: Dave Longstreth – 20 min.)
Première belge de ‘Hi Custodian’. La première du court-métrage réalisé par Dave Longstreth, l'âme des Dirty Projectors, a eu lieu dans le courant de l'année à New York. Coproduit par Pitchfork.tv et YouTube, 'Hi Custodian’ oscille entre vidéo musicale et road movie en absurdie. La bande-son s'inscrit dans la droite ligne de ‘Swing Lo Magellan’, dernière perle en date des Dirty Projectors. Ce court-métrage est, si l'on en croit son auteur, fortement influencé par ‘Runaway’, l'épique film musical de Kanye West. Dave Longstreth disait à ce sujet : “I love how bombastic, colourful and ridiculous it is."
21h00: Les Dirty Projectors forment un groupe résolument à part. Chouchous de Pitchfork, ils le sont aussi de tous ceux qui aiment la musique servie de façon originale. Ce collectif new-yorkais avait déjà édité une poignée d'albums avant de véritablement sortir de l'ombre en 07 avec ‘Rise Above’, un hommage à l'influent groupe hardcore Black Flag. Ils ont ensuite trouvé refuge chez Domino Records et ont sorti en 09 le désormais classique ‘Bitte Orca’ qui a reçu de Pitchfork le magnifique score de 9.2.
La voix du frontman Dave Longstreth se révèle tout aussi à part, tout comme son jeu de guitare qui oscille entre celui de Jimmy Page (Led Zeppelin) et celui de l'Africain King Sunny Adé, ce qui lui a valu le respect de David Byrne et de Björk avec qui les Dirty Projectors ont collaboré. Cette dernière collaboration a donné lieu à l'épique ‘Mount Wittenberg Orca’. Leur nouvel album ‘Swing Lo Magellan’ est annoncé pour bientôt. Le titre ‘Gun Has No Trigger’ qui en est extrait est déjà en pré-écoute sur la toile. Après avoir reçu en début d'année le bassiste des Dirty Projectors Nat Baldwin, l'AB accueillera pour la première fois dans ses murs le passionnant collectif art pop new-yorkais.
20h00: La première partie sera assurée par Callers, un autre groupe de Brooklyn. Pitchfork a décrit leur musique comme “a sort of jazzy folk with snatches of prog and slowcore, Eastern-flecked drone, gauzy 50s pop, turn-on-a-dime post-punk” et dans la voix de la chanteuse Sara Lucas, on entend aussi résonner l'écho de Patti Smith et de Sandy Denny.