Avec son comparse Patrick Carney, Dan Auerbach forme THE BLACK KEYS. Ensemble, ils ont livré, depuis 2002, cinq excellents albums dont le plus récent, ‘Attack & Release’, a été produit par Danger Mouse, le cerveau de Gnarls Barkley. « Un bon album », avait écrit HUMO, au moment de sa sortie, « mais il en sort un autre encore meilleur cette semaine et celui-là c'est Dan Auerbach, le frontman de Black Keys, qui l'a fait tout seul ».
Sur ce premier album solo, ‘Keep It Hid’, Auerbach délaisse les chemins empruntés par les Black Keys pour introduire, avec bonheur, des bribes de gospel et de bluegrass dans un boogie tonitruant qui lorgne, par moments, du côté de Link Wray.
‘This is heavy rock with it's roots still evident: shades of gospel and soul, even bluegrass...It's redemption, heaven, and rebirth, though not necessarily in that order’. (Uncut ****)
‘And although it heads off in all directions, from country to musique concrete, it's atmosphere - brooding, close - that holds it all together’. (Mojo ****)
‘Accompanied by a rhythmic thump, these slow-rolling tales of bad moons, black dogs and night fevers achieve a natural-born boogie’. (Q Magazine ****)
Notez qu'Auerbach est également responsable, par l’entremise de son label Polymer Sounds, d’un autre CD remarquable que l’on entend régulièrement résonner dans notre bureau : ‘With Blasphemy, So Heartfelt’ de la chanteuse Jessica Lea Mayfield que l’on verra à l'ABClub le samedi 4 avril, aux côtés d’Elvis Perkins in Dearland et de Krakow.
‘A Virtual Landslide’, c'est le titre du très bel album de blues folk réalisé par Pete Molinari. Ce Britannique aux origines maltaises et égyptiennes a été découvert par Billy Childish et c'est dans les locaux du charmant Studio Toe Rag que le producteur Liam Watson (White Stripes, Holly Golightly) s’est attaché à sublimer les chansons dépouillées et la douce voix rocailleuse de ce singer-songwriter. ‘A Virtual Landslide’ est tout simplement devenu, ces derniers mois, notre disque préféré du dimanche matin. La presse ne s’y est clairement pas trompé non plus. ‘A Virtual Landslide’ a atterri en 18eposition de la liste des meilleurs albums cités par Mojo en 2008. Selon The Guardian, il s’agit de ‘The soul of American music distilled into the voice of a Cuban-heeled greaser from the Medway Delta’ alors que le Time Out disait de lui ‘Young, finger-picking, country-blues marvel Molinari has a thrillingly ambiguous voice’ et que le NME écrivait en lettres capitales : ‘Sweet-voiced blues-folk’. Hank Williams, Gram Parsons et Bob Dylan ne sont jamais bien loin.
DAN AUERBACH ‘Trouble Weighs A Ton’
PETE MOLINARI ‘Sweet Louise’