Impossible de passer à côté de l’Afrobeats dans la scène musicale (belge). Les artistes du genre inondent les hit-parades de sons dansants et énergiques. À l’AB aussi, l’Afrobeats fait un carton.
Mais qu’est-ce que l’Afrobeats et d’où vient-il ?
Remontons aux années 70, quand l’icône nigériane Fela Kuti invente le genre « Afrobeat » (sans « s »). Il fusionne la soul, le jazz, le gospel et le funk américains en un genre unique. Avec son groupe « Africa70 », il se sert de la musique pour exprimer ses convictions politiques. Son fils reprend le flambeau avec « Egypt80 ».
L’œuvre de Kuti laisse une empreinte, car le genre Afrobeats, basé sur l’Afrobeat, voit le jour en 2010. C’est en partie grâce à la diaspora nigériane, que ce genre musical conquiert rapidement la planète. L’Afrobeats (avec un « s ») désigne une musique très énergique, avec des polyrythmies et des beats funky. L’autotune y est souvent présent, et le ton se veut plus léger. Les convictions politiques sont moins présentes, laissant davantage la place aux relations et à l’amour.
Il y a quelques années, ce son a gagné l’Occident, inspirant de nombreux artistes à sortir eux aussi un album dans le genre Afrobeats. Le 27 mai, nous accueillons Ruger à l’AB. Avec son mélange unique de beats uptempo, de chant soul et de paroles touchantes sur l’amour, le désir et la confiance en soi, il envoûte son public aux quatre coins du monde. Le 18 avril, Frenna sera à l’AB.