"Je rêve de transformer l’AB en un endroit vraiment ouvert à tous, mais aussi aux autres disciplines artistiques. Ce serait sympa si tout le monde pouvait s’y sentir chez soi."
Avec Faces of AB, nous allons à la rencontre d’un habitué ou une habituée de l’AB. Ensemble, nous évoquons Bruxelles, cette drôle d’époque que nous vivons, et l’AB.
Pour la première édition, nous avons donné rendez-vous à Maïsha.
« Je m’appelle Maïsha Amany, j’ai 26 ans et je suis collaboratrice polyvalente à l’AB. J’ai débuté comme stagiaire en septembre de l’année dernière et j’ai été engagée depuis. J’habite à Bruxelles et j’aime la musique donc, sans surprise, je venais déjà à l’AB avant d’y travailler.
Cette période est dure pour tout le monde. J’ai très mal vécu le premier confinement. Je ne me sentais pas très bien dans ma peau et j’avais soudain plein de temps libre. Je dois dire que je n’ai pas fait grand-chose. Aujourd’hui, ça va mieux. J’ai repris des activités que j’avais mises de côté, comme le dessin et la photographie. J’ai aussi repris les études. Quant à la musique, je l’ai un peu délaissée. Je passais mes jours et mes nuits à l’AB, même les week-ends. Tout était musique. Ça avait un côté stressant. Aujourd’hui, je prends plus de temps pour ma famille et je me sens plus sereine.
Bruxelles a perdu son charme avec le confinement. Tout ce qui rend la vie si sympa ici, est suspendu. Et puis il y a ce satané couvre-feu. Il faut mettre son réveil pour rentrer à temps, et 22 heures, c’est vraiment très tôt. Je dois dire que je fuis un peu Bruxelles. Mon père habite en dehors de la ville et je lui rends souvent visite. Nous sommes aussi allés dans les Ardennes en famille, ça faisait un bail. Quand on se balade dans un parc à Bruxelles par beau temps, on se croirait à un festival. »
Photos: Lien Peters