CTM est un festival international de premier plan, consacré aux musiques électroniques, numériques et expérimentales contemporaines. Mais le festival offre aussi un vaste éventail d’activités artistiques qui s’inscrivent dans les cultures club et sonores. CTM entend présenter les productions internationales les plus remarquables.
Mich Leemans, responsable de la programmation à l’AB Salon, se rend chaque année à CTM. Il partage les points forts du festival avec nous :
Jerusalem In My Heart
Ce projet audio/vidéo live propose un mélange éclectique de global sounds moyen-orientaux, d’oud électrique et d’electronica « out there ». Ajoutez-y les visuels sublimes, montrés à l’aide de quatre projecteurs 16 mm, et vous pouvez être sûr que JIMH vous envoûtera complètement.
Khyam Allami
Ce joueur d’oud, multiinstrumentiste, producteur, compositeur, chercheur et propriétaire de label iraquien, basé à Londres, nous a servi à CTM des mélodies de piano retravaillées à l’aide de Comma, un plug-in pour Ableton. Avec ce logiciel qu’il a lui-même développé, il permet à des millions de musiciens utilisant les gammes microtonales traditionnelles du Moyen-Orient de contourner les lacunes des logiciels « occidentaux ». Son set était d’une beauté hypnotique, absolument inouïe.
Cocaïne Piss (à BRDCST SAM. 06.04 - Plus d'info ICI)
Le groupe liégeois de noise, garage rock, punk, riot grrl! a merveilleusement réussi à faire danser le très branché Berghain avec un concert de haute volée. Vu la réaction de la frontwoman Aurélie Poppins, elle avait du mal à y croire elle-même. Le set a duré près du double des 20 minutes habituelles.
Lightning Bolt
Le duo noise rock américain a prouvé au Festsaal Kreuzberg qu’après plus de 20 ans, il est toujours aussi pertinent. Si les deux se mélangeaient volontiers au public par le passé, ils restent davantage sur scène aujourd’hui. Brian Chippendale moleste toujours les fûts comme nul autre et produit les sons gutturaux les plus bizarres avec son microphone de contact intégré dans un masque et commandé par des pédales d’effet. Brian Gibson travaille ses lignes de basse incisives comme si on entendait à la fois une basse, une guitare et des synthés.