'At least for now', c'est le titre de l'excellent premier album de ce 'Franco-Britannique'. Et en dépit du titre, Benjamin Clementine semble fait pour durer (son passage aux Nuits affichait d'ailleurs complet).

Humo écrivait à son propos :

'Benjamin Clementine est un homme à vous rendre vert de jalousie. Un charisme débordant, une voix remarquable, un virtuose du piano. Il a grandi en France et vit désormais à Londres. Ce barde se produit pieds nus, assis derrière son clavier dans un costume de designer, torse nu sous l'étoffe de laine épaisse – for the whole world to see. Et il peut se le permettre.'

'La musique de Clementine se situe quelque part en périphérie du jazz et de la pop moderne. On le compare parfois à Antony Hegarty ou à Nina Simone mais ne vous laissez pas dérouter par cela.'

'Largement extravagante, sa musique est toutefois, comme chez ces deux-là, drapée autour de son imposante interprétation. Non pas qu'on ait à se plaindre de la diversité : en plus du piano et de la voix, on retrouve des cordes, de l'électronica, des percussions pour colorer sporadiquement mais efficacement le tout.'